D’après Gco, la mine n’impacte pas la nappe phréatique comme l’accusent la plupart des riverains à Diogo et Lompoul. Des arguments qui peinent à convaincre sur place.
Entrée en production le 1er juillet 2014, la Grande côte opérations (Gco) exploite une mine de minerais lourds qui avance de 3 km par an selon le directeur général Frédéric Zanklan. Si elle a restitué à l’Etat 85 ha réhabilités en 2022 tandis que 900 ha sont en cours de l’être, les populations la pointent du doigt comme un pollueur de terre à grande échelle. « Les industries extractives sont dans l’accaparement et la pollution des terres des exploitations familiales », accuse Ibrahima Seck, coordonnateur de la Fédération nationale pour l’agriculture biologique (Fenab), une organisation de 20.000 membres.
Saisie par « Le Soleil », la Gco se défend de toute dégradation de l’environnement de sa part. « Les activités d’Eramet Grande côte n’impactent pas les nappes phréatiques utilisées par les agriculteurs. La mine dispose d’un système de pompage situé à 450 m de profondeur, bien au-dessus des nappes phréatiques utilisées par les agriculteurs », indique la Gco. Plus d’infos sur https://lesoleil.sn/actualites/economie/sous-un-sol-de-controverses/
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