Le Mali a commis un cabinet pour auditer son secteur minier. Déjà, grâce aux conclusions partielles déposées par l’auditeur, le Mali a pu relire son code minier. L’audit avait également recommandé d’obliger les sociétés minières, contrairement à ce que préconisait l’ancien code minier, de fermer les comptes offshores et de rapatrier au Mali tous les fonds issus de la vente de l’or. Enfin, une autre recommandation était que les exonérations accordées sur le carburant devraient être annulées et payées a posteriori.
Et l’Etat a fixé ses tarifs et ses barèmes pour exiger des miniers qu’ils payent. Des sociétés comme B2Gold ou encore Semos ont payé tout de suite. La société Barrick, arguant le respect des lois et le fait qu’une loi ne peut être rétroactive, ou que l’on ne peut pas changer les règles du jeu en cours de jeu, n’a pas voulu payer dans un premier temps. Quatre de ses responsables ont été placés sous mandat de dépôt pour leur faire comprendre que le gouvernement ne plaisantait pas.
Le 30 septembre 2024 dernier, Barrick Gold Corporation se fendait d’un communiqué dans lequel il affirmait que “Barrick et le Mali ont convenu de trouver une résolution globale aux réclamations et litiges existants entre le gouvernement et les sociétés minières Loulo et Gounkoto du groupe Barrick.
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