Malgré une augmentation du coût du risque, la Côte d'Ivoire reste un marché attractif. Pour les investisseurs, c'est une information suffisante pour justifier leurs placements. Mais il n'est pas certain que l'engouement de 2023 se renouvelle.
La Côte d'Ivoire s'est affirmée comme un moteur de croissance pour les filiales du groupe Bank of Africa (BOA) cotées à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d'Abidjan au premier trimestre 2024. Avec un bénéfice net de 9,3 milliards FCFA, BOA Côte d'Ivoire affiche la meilleure performance parmi les filiales du groupe sur ce marché, enregistrant également une progression impressionnante de 31,5%, selon les calculs de l'Agence Ecofin.
Au Bénin, au Niger et au Burkina Faso, les bénéfices nets des filiales ont chuté, affectés par un recul du produit net bancaire. Au Bénin, le groupe attribue cette contre-performance à la hausse du coût de refinancement, passé de 2,5% à 5,75%, ainsi qu'à un décalage dans la réception et la comptabilisation des intérêts sur certaines dettes d'Etat. Au Burkina Faso, l'environnement d'exploitation reste fragilisé par un contexte sécuritaire instable.
Bien que la Côte d'Ivoire et le Sénégal offrent des relais de croissance solides, ils exposent également le groupe à certains risques. Plus d’infos sur https://www.agenceecofin.com/finance/1408-120786-bank-of-africa-la-cote-divoire-relais-de-croissance-pour-les-filiales-cotees
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