Au terme des travaux de la conférence internationale de la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) consacrée aux problématiques du changement climatique, les gouverneurs de banque, chefs d'institutions financières entre autres acteurs du secteur, ont retenu de fortes recommandations pour contribuer à limiter l'impact des changements climatiques.
Les participants ont retenu, à l'unanimité d'avis sur une convergence de vues, que nous devons continuer à travailler, collectivement, coordonner nos réflexes, nos actions à travers ces échanges qui doivent se multiplier pour apporter une contribution positive aux questions liées au verdissement de nos économies. "Les pays africains polluent peu, moins de 5% des émissions de gaz à effet de serre et ont subi des chocs très élevés : inondations, sécheresses impact sur la santé avec la maladie qui se développe et bien sûr tout ça a un coût économique important. Ça impacte le secteur financier", a notamment remarqué, Jean-Claude Kassi Brou, le gouverneur de la BCEAO, tirant les conséquences de ces chocs qui interpellent directement, le secteur bancaire. "Une banque qui prête à une entreprise agricole qui est impactée par la sécheresse ou les inondations, elle ne peut plus rembourser ses crédits. La banque est impactée quand ça se passe à une échelle importante c'est tout le système qui est impacté et toutes les études montrent que l'Afrique est impactée facilement jusqu'à 15% de notre produit intérieur", a-t-il laissé entendre, relevant que les banques centrales ont pour mission de stabiliser l'inflation, stabiliser les secteurs financiers pour assurer une croissance économique forte.
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