En Côte d’Ivoire, la filière palmier à huile a été l’une des plus performantes à l’export sur ces 5 dernières années. D’après le dernier rapport du Département américain de l’agriculture (USDA), les expéditions d’huile de palme brute (Crude Palm Oil-CPO) ont en effet affiché une croissance moyenne de 20 % par an, passant de seulement 163 000 tonnes en 2016 à 300 000 tonnes en 2021.
Cette progression a été soutenue d’une part grâce à l’accroissement de la production ivoirienne de CPO qui a dépassé chaque année depuis 2018 les 500 000 tonnes en moyenne et a atteint 620 000 tonnes en 2021.
D’autre part, la filière a profité de la demande croissante sur les marchés à l’export d’abord au niveau régional où la consommation humaine ainsi que les usages industriels de l’oléagineuse (fabrication de produits cosmétiques entre autres) sont en pleine croissance.
La Côte d’Ivoire est ainsi le premier exportateur africain de CPO et la locomotive du commerce de l’huile de palme au sein de la CEDEAO fournissant ainsi le Mali, le Ghana, le Burkina Faso et le Niger et le Sénégal.
Plus récemment en 2021, le Cameroun s’est ajouté à la liste de ses débouchés africains en dehors du bloc économique alors qu’au niveau extra-africain les débouchés majeurs sont l’Espagne, les Pays-Bas et l’Inde.
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