Les filières agroalimentaires que sont l’anacarde, le karité, le riz, la mangue et l’arachide ont été choisies du fait de leur importance économique au Sénégal et au Burkina Faso pour accroitre l’accès à l’énergie dans les zones rurales en produisant de l’énergie à partir de la biomasse résiduelle.
L’indisponibilité de l’énergie en Afrique, singulièrement en zones rurales est handicapante pour la promotion des Petites et moyennes entreprises (Pme) de transformation agroalimentaire. Donc, une rupture dans la chaine de valeur de l’agroalimentaire est une perte énorme en termes de création d’emplois, et par ricochet la création de richesse.
En réponse à cela, le projet Biostar a été lancé au pôle de recherche de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA). Il vise à améliorer l’approvisionnement énergétique des Pme de transformation agroalimentaire d’Afrique de l’Ouest. D’un peu plus de 7 milliards, soit 11,4 millions d’euros dont 9,4 millions de l’Union européenne (Ue) et de 2 millions d’euros de l’Agence française de développement (Afd) pour une durée de 5 ans.
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